~I don't want love to destroy me like it has done my family ~

Il était une fois
Le début de son histoire n'est pas le début d'un conte de fées. Son début ne fut point un événement. Elle n'a guère été accueillie avec de la joie, de l'amour et de la tendresse. Elle n'était pas attendue, elle n'étai pas aimée. Sa mère l'avait à peine regarder avant de la donner à sa tutrice, sa grand-mère. Sa mère ne l'avait vu que comme une erreur de jeunesse, une erreur. Elle ne l'avait pas regardé comme son petit bébé qu'elle devait chérir mais comme une erreur à donner au premier venu. Sa grand-mère la prit, à contre-coeur. Non, pas qu'elle n'aimait pas sa petite fille, elle aurait préféré  être tranquille, de ne plus s'occuper des enfants, maintenant que les siens étaient plus ou moins grands. Elle préférait se défoncer avec son compagnon, Lucia perturbait son plan. Dans le quartier, sa grand-mère se faisait surnommer Mami par tout le monde. Le début de sa vie se résumait en un lieu, un endroit, un appartement miteux dans le quartier pauvre de Brooklyn. Dans ce berceau bancale sous cette fenêtre qui ne fermait pas, son sort semblait se sceller, se cantonner à un destin tragique et pauvre.

Lucia se mit à grandir, petit bébé, elle était devenue une petite fille qui voyait du monde, tellement de monde. Pendant ce temps à la maison, Mami se droguait de plus en plus, oubliant parfois de l'emmener quelque part, des rendez-vous médicales. Son oncle s'occupait d'elle parfois, lorsqu'elle voyait ses demi-soeurs toutes justes nées venir avec sa mère. Elle prenait le rythme de sa Mami, de son oncle. Le rythme de la rue et de la drogue.  Elle rentrera à l'école qu'à ses 5 ans.

Lucia fut une enfant difficile selon sa Mami, se plaignant d'elle. A 5 ans, elle faisait sa loi dans l'appartement miteux, son oncle était parti, il fut emprisonné à cause de la drogue. Depuis sa naissance, la drogue dictait sa loi dans sa famille. Sa mère était avec un dealeur de drogue connu dans le quartier, approvisionnait Mami et son petit copain qui la marquait de sa violence chaque jour, à chaque mot, à chaque pas de travers qu'elle faisait en sa présence. Lucia en était témoin, observait ce comportement, celui de Mami qui abdiquait et qui se relativisait toujours, telle une soumise. Elle était belle Mami, mais gâchée par sa vie, par les hommes de sa vie. Lucia souffrait de sa solitude, à la maison, où elle vivait dans la menace du compagnon de sa grand-mère. Son oncle en prison, sa Mami se fait battre et préférait se droguer plutôt que s'occuper d'elle. Sa mère préférait s'occuper de son dealeur et des jumelles. Elle n'aimait pas ses soeurs, elles arrivaient à avoir des beaux vêtements, des belles chaussures, et des bonbons. Tout ce qu'elle ne pouvait pas avoir.

A ses 6 ans, sa Mami l'a abandonné, la lâcher pour un autre homme. Elle envoyait chez un autre oncle. Oncle qui ne pouvait plus supporter son mauvais caractère. Elle était interdite de tout faire. La fessée ou pire  était là pour la recadrer dans ses frasques d'enfants. A l'école, elle arrivait à oublier son malheur. Parfois, elle essayait de joindre sa mère qui s'était trouvée un bel appartement à Manhattan. Pas de réponses. Au bout d'un moment, il l'a remis à une droguée, surnommée par les autres enfants Mama. Dans cet endroit, elle se sentait mieux malgré qu'elle devait aider Mama à s'occuper des enfants, étant l'aînée. Mama était belle, malgré qu'elle se droguait, elle essayait de materner le monde, mettant les enfants à l'école. Elle fut la figure maternelle que Lucia eut durant son enfance.

Le jour de son dixième anniversaire, elle apprit que sa mère fut emprisonnée. Les jumelles furent dans la même maisonnée qu'elle. Lucia n'aimait pas les voir. Elle n'arrivait pas à les supporter. Elle était une sale gosse qui cherchait de l'attention et les jumelles aimaient voler cette attention. Les jumelles semblaient aimer le Bronx et ces bruits tandis qu'ils terrifiaient Lucia. Étrangement sa mère avait fini par lui envoyer des lettres, elle écrivait ses journées en prison. Elle lui demandait pardon,  qu'elle comprenait ses erreurs. Lucia n'a jamais répondu à ses lettres. Elle savait écrire, elle savait lire. La petite fille aimait l'école, étudier surtout, quitter un moment la dure loi de la rue qui a corrompu sa famille.

A ses 15 ans, elle eut sa première histoire d'amour avec un dealeur du coin. Elle n'était pas du genre à se déshabiller. Lucia affirmait son caractère malgré les conseils peu judicieux de Mami. Elle se fichait bien de ce qu'elle faisait. Elle n'était pas amoureuse de lui, ils couchaient ensemble, elle se protégeait. Il finit par la quitter pour une autre. Lucia continuait ses études, sniffant de la drogue avec Mama. Sa mère finit par sortir de la prison, changée du tout au tout. Elle l'avait quitté, elle avait 20 ans maintenant, elle en avait la trentaine. Sa mère voulait lui reparler, mais Lucia ne le voulait pas. Elle a passé son enfance sans elle. Seule, sous la violence et la loi de la rue. Dans son carnet, elle écrivait ce qu'elle pensait de tout et de rien. Des mots durs pour une simple fille de 16 ans. Pour elle, Brooklyn était un cimetière des âmes perdus et corrompus errant.

Son destin basculait lors de ses 18 ans. Elle rencontra un homme, un dealeur, le surnommant " le roi de Brooklyn". Lucia tombait follement amoureuse de lui malgré qu'il n'était pas tendre avec elle. La violence, elle est habituée depuis son enfance. Cet homme lui assurait pouvoir, argent, un appartement stable. Elle quittait pour aller vivre avec lui. Un bel appartement. Un beau mariage à 19 ans. Sa drogue était son entreprise. Il lui donnait de l'argent , pour se faire belle mais Lucia en profitait pour économiser. Mais le roi tomba deux ans plus tard. Peu de temps , après que sa peine fut prononcée, elle apprit qu'elle attendait un enfant.

Elle n'a pas accueillit cela comme une bonne nouvelle mais comme un nouveau départ, elle arrêtait les bêtises, partit de New-York, laissant sans un regard sa famille, son mari. Lucia avait même fini par changer de nom de famille. Elle aimait son enfant malgré tout. Elle atterri à San Franscico, où elle finit par fonder son entreprise. Elle donna naissance à un petit garçon, qu'elle prénomma Ian. Son entreprise pris son envol, elle devint vite millionnaire, ses affaires fleurissaient, à mesure que son instinct maternel, son euphorie partit tandis que sa froideur prit place. Elle prononçait un divorce. Garde exclusive pour elle. Elle donnait le meilleur pour son entreprise et son fils, lui donnant le meilleur, les meilleures nourrices qu'elle ait trouvé, le gâtant sans cesse. Au fil du temps, leurs rapports s'effritaient, Lucia était une impatience, ne supportait pas le manque de respect. Elle ne voyait pas ce qu'il manquait à ce petit.

Depuis des années, elle règne en maître dans son entreprise, jouant de ses atouts. Qu'importe pour son fils, elle ferait tout pour gagner toujours plus d'argent.

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<pris>Lana Parrilla </pris> — <pseudo>[url=http://goldengate.forumactif.org/u55]Lucia Z. Wilson[/url]</pseudo>