- MON CORPS EST DEVENU AUSSI FRAGILE QU'UNE ORCHIDEE, LA MOINDRE BLESSURE POURRAIT ME TUER C4EST BIEN DOMMAGE MOI QUI AIME ME COGNER PARTOUT PAR TERRE. -

 Mon enfance était beaucoup trop mouvementée pour que je puisse m’en souvenir, j’ai voyagé beaucoup trop. Je ne sais même plus quel mon pays d’origine… On dit que je souffre d’anatopisme. L’anatopisme est un syndrome lié à l’Anachronisme, c’est vivre tellement de choses que notre mémoire mélange le tout… Cela se remarque facilement, Je suis Irlandais mais j’ai un accent Anglais très prononcé alors que je n’y ai jamais mis les pieds du moins je le crois. J’en ai tellement vu : En Islande, on m’a raconté l’histoire des nains vivant dans les volcans et les glaciers. Il paraitrait même que l’entreprise Kinder les recherche pour en faire des jouets pour les Kinder surprise. En France dans la ville de Toulouse, on raconte que les murs sont roses à causes des fées qui rendent hommage à leurs déesses vivant dans l’un des plus majestueuse fontaine de la ville. A Venise, on raconte que les maisons sont tellement biscornues que même les fantômes ont des torticolis, en Ecosse, les tombent parlent aux morts sans qu’on ne sache réellement pourquoi. En Belgique les frites serait faites à partir de pomme de terre venu de l’espace… Toutes ses histoires frôlent mon esprit, je m’en souviens toujours chaque histoire marqué dans mon esprit comme si on les avait gravés à main nu dans mon cerveau…


A Quinze ans, le grand départ ! J’étais revenu en Irlande pour que mes parents puissent vendre la maison, Adieu île maudit je pars pour un continent ! Le nouveau continent, les colonies pour les anglais… Mais je n’y croyais pas. J’étais connu dans mon village pour être le plus mauvais Cascadeur du monde et de la Galaxie ! A bord de mon skate board diabolique, je dévalais les pentes dans le but de pouvoir tomber et m’envoler, cette sensation magique entre le saut et la chute… Ces quelques secondes d’euphorie qui me pousse à croire que je vole… J’en voulais plus tellement plus, je m’étais fabrique des ailes en carton… Mes magnifiques ailes tenaient le coup, je montais dans les arbres… Les gens venaient me voir me traitant de fou à lier, mais moi ça me faisait rire… Je saute, je tombe, j’ai quelques hématomes. Mais je ne l’ai compté plus… Cela me faisait tellement plaisir. Mais voilà que je pars… San Francisco… Qui est le con qui a donné son nom à cette ville...

Me voilà à San Francisco, l’arrivé au Lycée, je suis pris vite pour un Paria. Habiller toujours en jeans et en veste en cuir, on me prenait pour un rebelle alors que finalement je n’en étais pas un. Mon accent faisait rire les gens surtout les filles c’était plus facile de les approcher ainsi. Même Outre-atlantique j’ai continué mes cascades en skate-board, j’ai même déniché deux choses plutôt intéressante. Un Vélo qui semble inconfortable et un vieux cercueil qui semblait tout de même en bonne état. Je les ai bricolés pour me faire un Cercueil à Roulette… Ainsi j’ai continué mes cascades mais armé de mon super engin diabolique. Je descends les cotes de San Francisco, je défonce des boites aux lettres, j’ai violé des vitrines et cela me fait rire encore plus… J’ai finis le lycée, je rentre à l’université de Pasadena ou je passe quelques années en Botanique. Je voulais toujours avoir ma boutique ou je pourrais cultiver des rêves par le biais des fleurs… Je me calme à l’université, mais au retour j’ouvre ma boutique et je reprends mes cascades, je suis connu presque partout… L’homme lune celui qui n’a pas peur du ridicule… Surtout en étant le plus mauvais cascadeur du monde et de la galaxie.


   Ce fut il y a quelques jours, j’ai fait ma dernière cascade, je n’avais jamais autant pris mon pied, je faisais mes livraisons dans mon cercueil, au moins si j’avais un accident on n’avait plus qu’à m’enterrer avec mon bolide. A un carrefour ce fut le drame, je percute une camionnette me faisant voler au-dessus du véhicule brisant mon engin en mille morceaux… Je perds connaissance et je me réveil quelques jours plus tard à l’hôpital, l’odeur de l’antiseptique et cette blancheur immaculé me rendait encore plus malade… J’étais enfermé dans cette pièce, me voilà pris en cage tel un animal de cirque. Je vois un journal posé sur la table de chevet, je le prends et je vois un article entouré en rouge, on pouvait lire en titre : « Mais où est donc passé The Cloudman ? » Il semblerait qu’on me chercher, mais le visage caché forcement on allait pas me reconnaitre si facilement enfin qui sait des admirateurs y en a partout non ? On m’annonce que je ne suis pas là que pour l’accident, mon corps joue à un double jeu… Mes niveaux de plaquette et de globules blanc et rouges sont au plus bas bien plus bas que le seuil critique… D’où cette fatigue que je ressentais… Rien que monter les marches pour monter à mon appartement me semblait trop éprouvant comme si je montais le mont Everest. « Monsieur O’Harkin… Nous ne savons pas ce que vous avez, mais nous allons travailler dur… Pour votre sécurité vous allez rester avec nous… Si vos globules blanc chutent encore nous devrons vous mettre en isolement… » Dr Swan… Quel beauté n’empêche, vous imaginez vous… Elle avait ses airs de professeur de mathématique canon qui vous donne envie d’apprendre juste en voyant ses lèvres et ses courbes… Rien de penser j’avais mal, je sentais mon corps vivre un véritable No Man’s Land et cette Betteraves qui me pèse me voilà priver de mes rêves… Je vais finir par peter un câble.

Code:

<pris>Colin O'Donoghue</pris> — <pseudo>[url=http://goldengate.forumactif.org/u71]Cìan O'Harkin[/url]</pseudo>