- PETITE CITATION A METTRE ICI -

Qui suis-je ? Vous ne savez pas ? Je vais me sentir vexée, mais je ne suis pas si étonné que ça au fond. Je ne suis pas encore en haut du podium. Ma carrière viens de démarrer, dans quelques années sans doute que vous entendrez mon nom partout. Est-ce que c’est ce que je veux ? D’une part oui. J’ai toujours voulu être une journaliste, même si mes parents n’étaient pas toujours d’accord. Ils voulaient que je choisisse une branche plus sûre, parce qu’ils ont toujours pensé que les journalistes ne duraient pas et qu’ils n’étaient pour la plupart que des menteurs. Je veux leur montrer le contraire. Ils m’ont toujours dis que j’étais intelligente et sage, que j’aurais un bel avenir. Je voudrais tant qu’ils aient raison. Je ne sais pas si je suis vraiment la plus « sage », du moins plus depuis quelques temps. La fac m’a considérablement changée et j’ai gardé de très bons souvenirs. Mon enfance à été plutôt banale. Il n’y a pas grand-chose à y redire. Mes parents étaient présents, la famille aussi, tout à toujours bien été. Je suis fille unique, j’ai eu un peu de mal à me sociabiliser à l’école. Je me sentais un peu à l’écart, mais c’est passé en étant régulièrement avec d’autres enfants.

Les années lycées se sont plutôt bien passées au début, même si j’ai connu ma première histoire d’amour et que ça ne s’est pas bien terminé. On m’a souvent reproché de ne penser qu’à mes études et de ne pas m’amuser. Ils ont tous finis par me laisser tomber. En arrivant à la fac je ne voulais pas faire les mêmes erreurs et je me suis ouverte, sans doute parce que les personnes que j’ai connus là-bas m’y ont poussé. J’ai appris à vivre si on veut. Je me suis amusé, beaucoup et surtout j’avais mon indépendance. Je suis allé à Berkeley, j’avais un logement étudiant et je me sentais beaucoup plus libre. Je suis resté souvent en contact avec ma famille évidement, mais j’aimais cette nouvelle liberté. Je suis revenue à San-Fransisco après mes études. Les premiers mois je suis revenue chez mes parents. Je ne pouvais pas rester indéfiniment. Obtenir un poste fixe à été long et périlleux. J’ai fait des petits jobs, vendeuse dans un coffee shop, guichetière dans un cinéma. Ils ne duraient pas très longtemps. J’ai fini par tomber sur une annonce dans un journal. Ils cherchaient quelqu’un pour les archivages. Ce n’était pas ce que j’avais espéré mais ça serait mieux que rien. J’ai un peu menti à mes parents et je leur ai dis que c’était un poste de journaliste. Ils m’ont laissé m’installer seule. Ils n’auraient pas voulu que je me prenne un appartement si je n’avais pas un emploi sur et je ne pouvais plus rester vivre avec eux.

Les premiers mois ont étés très compliqué. J’ai eu du mal à payer les factures et j’ai du jongler avec deux emplois, mais je n’ai jamais baissé les bras. Si j’ai vu cette annonce c’était sans doute parce qu’il y avait une raison. J’ai tendance à croire au destin et à toutes ces choses, je suis un peu superstitieuse. Je ne me suis visiblement pas trompé. Je travaillais et tenais un stand de glace à la plage quand un des journalistes ou je faisais les archives m’a reconnue. Je me suis sentie tout à fait gêné, mais nous avons sympathisé. Il est devenu mon meilleur ami. Il m’a annoncé au bout de quelques mois il m’a annoncé qu’il partait et qu’il avait été muté à New-York. J’ai été un peu déçue parce que je l’appréciais beaucoup et qu’il connaissait mon envie de devenir journaliste. C’est sans doute pour ça qu’il m’a présenté à son chef. Il a lu mes articles que j’avais faits à l’université, parce que j’étais membre d’un journal étudiant, et il a adoré. Cela fait maintenant deux ans que je suis réellement journaliste. J’ai presque retrouvé mon équilibre de la fac. Je sors, je profite de la vie, même s’il me manque encore une chose … trouver l’amour. La vie est courte, je ne veux pas passer à côté de ça, alors je sors en espérant trouver l’homme de ma vie, tout en espérant être au top de ma carrière.

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