a vie n'est juste qu'une succession de journée. Des journées qui se ressemblent, qu'on laisse défiler sans rien pouvoir y faire. Souvent on se dit « si j'avais eu le temps... ». Mais on ne l'a jamais et on ne peut rien y faire. Il nous échappe, comme nous échappe le vent, l'eau. Les rares fois où il nous attrape ce sont pendant les mauvais moments. Pourquoi ? Pourquoi ce sont les bons moments qui passent si vite et les mauvais qui nous collent à la peau comme du sable ? Du sable qui vient s'engouffre dans l'engrenage de notre vie.

Le temps. Si seulement on en avait plus... Oui si seulement... On pourrait en faire tellement de choses. Faire attention aux petites choses qui nous entourent, qui nous laissent indifférents. Si nous étions moins pressés, nous en serions peut-être moins aigrie. Combien de personnes font attention aux autres ? Combien prenne quelques minutes pour sourire ? Qui, en voyant quelqu'un en détresse pendra la peine de s'arrêter pour venir à son secours ? Un sourire est malheureusement la plupart du temps hypocrite. Mais les gens sont comme ça. Pressé de rentrer chez eux, dans leur petit confort. Maintenant c'est chacun pour sois. Tant de personnes se disent « Je fais comme si j'avais rien vu et je trace ma route.

Gabriella monta le son de sa musique a fond dans sa voiture. Si elle avait su, elle n'y serait pas aller. C'était soirée était loin de l'avoir amusée. Des mecs lourds, des filles se couvrent le moins possible. La belle blonde ne voulait même pas savoir comment ça allait finir. Elle ne se souvenait même plus comment elle était arrivée là. Connaissance d'amis d'amis et là voilà embarquée la dedans. De plus, elle avait laissé sa fille chez une amie pour ça. Ça n'en valait vraiment pas la peine. Gaby soupira profondément. Heureusement qu'elle n'avait pas encore beaucoup bus avant de prendre la décision de partir. Mais elle en était déjà à trois verres. Malgré cela, elle était encore claire d'esprit et elle pouvait prendre la voiture. La jeune femme n'avait plus qu'à espérer ne pas se faire contrôler.

Alors qu'elle roulait sur une départementale, ses projets changèrent. Une voiture ? Dans un champs ? Qui semble en si mauvais état ? Cela n'était pas normal. Et cette femme ? Cette femme blonde sur le bord de la route ? Personne n'était pour l'aider ? Gabriella ragea en son fort intérieur. Non mais où allait l'humanité ? Alors, elle ralentit et se gara non loin de la belle blonde. Celle-ci vint à elle et Gaby baissa sa femme. Le visage de la jeune femme apparut. Du sang coulait de son front. Mais elle n'en était pas moins belle. Quelqu'un de mal attentionné n'aurait pas hésité une seconde.

Gabriella sourit à la jeune femme qui semblait contente de voir quelqu'un s'arrêter enfin. Ses paroles confirmèrent son jugement.

- Bon sang vous me sauvez la vie... Mon véhicule est HS et vous êtes la première personne qui daigne s'arrêter depuis presque quinze minutes.

Gaby rigola légèrement et lui fit un signe de tête pour qu'elle monte dans le véhicule. Il était hors de question qu'elle rest plus longtemps dans ce froid et dans cet état.

- Montez, il fait froid dehors et vous semblez en mauvais état. Fit-elle avec un sourire.

La cavalière laissa son interlocutrice montrer dans le véhicule et remonta la vitre. Puis commença à s'inquiéter de la santé de la jeune femme.

- Comment allez-vous ? Vous vous sentez bien ? Je vous emmène à l'hôpital ?