LEO BENNETT First love Nous nous sommes rencontrés à l’Université toi et moi. C’est durant une ces soirée étudiante, synonyme de débauche, que nos regards se sont croisés pour la première fois. Je me souviens encore, j’ai cru que tu n’étais pas réelle, et puis ça fût clair dans ma tête pour la toute première fois, c’était toi.
J’ai mis du temps à venir vers toi, la timidité est arrivée de nul part, moi qui ne l’étais pas pour un sou, j’ignore réellement ce que tu m’as fait.

Nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre, n’importe qui aurait pu le prédire, quelque chose d’électrique se déroulait lorsque nous étions ensemble. Notre relation était fusionnelle, presque et sans doute trop fusionnelle. Sans le vouloir, toi et moi nous nous sommes coupés de nos amis, à vouloir sans arrêt rester ensemble, nous en avons oublié le reste. Nous vivions au jour le jour, aveuglés par l’amour que nous nous portions mutuellement.
Un jour, mes amis, que je n’avais pas revus depuis quelques mois sont venus me rapporter qu’ils t’avaient surpris avec un autre. J’ai d’abord cru au complot, après tout, la jalousie de mes amis envers toi était si intense qu’ils auraient facilement pu inventer cela de toute pièce. Mais je connais mes amis, malgré l’éloignement, le temps, jamais ils n’auraient fait ça. L’information était juste, l’information était fondée. Un mec de la faculté de sport, monsieur muscle, le stéréotype du morceau de viande. J’ai été blessé et anéanti, je t’ai quitté sur le champ. Deux ans envolés, partis en fumée. Je ne t’ai jamais réellement laissé l’opportunité de t’expliquer là-dessus, mais y’a-t-il réellement une explication ?
Une chose est sûre : Je crois que tu m’aimes encore.